Immigration

Tel était le bruit des vagues
Elle était transparente et douce
Pour eux c’était l’occasion de ouf
Ce jour là la mer n’avait pas de mousse
Ils contemplaient l’autre rivage
Pourtant ils ne voyaient que le mirage
Ils imaginaient ce qu’ils découvriraient comme paysage
Alors ils donnaient tous un dernier regard en signe d’adieu avant d’embarquer pour là bas
Ils partaient avec tant d’espoir, de joie
Ils chantaient victoire
Mais au bon milieu de l’eau le soleil devient un feu sombre
Le ciel ténébreux
On pouvait voir le mouvement des ombres par un vent qui faisait un ménage profond

Et les vagues montaient
Parce que fuir sa terre
C’est ce fuir soit même

Dès que la lumière de leur bateau s’est éteinte
Le soleil à repris son teint
Le ciel redevient bleu
Sous l’eau on ne voyait plus leur bateau
De nouveaux on pouvait entendre
Le bruit des vagues…
Sur le rivage on pouvait voir des corps aux yeux arrachés
Des corps aux ventres ballonnés
Toutes ces bêtes navales affamées se sont servis avant de les abandonner
Les père versaient leurs sang
Les enfants poussaient des cris
Les mère tombaient en trance
Et poussaient leurs derniers soupir

Parce que fuir sa terre c’est se fuir sois même
Si tu fuis ta terre tu te fuis Toi même

Une minute de silence pour toutes ces personnes mortes dans l’immigration clandestine
Parce que j’entends encore…
Toujours le bruit des vagues.

 
Lien à la traduction italienne

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