Mission

La poésie des femmes, les femmes et leur poésie. Femmes africaines. Des poètes – au sens le plus traditionnel – mais aussi des slameuses et des interprètes de spoken word – qui confient à la parole leurs histoires, leurs émotions.

La mission d’AfroWomenPoetry est la suivante : raconter l’histoire des femmes africaines à travers la narration poétique.

La parole, donc, comme lieu de représentation d’une part et de narration d’autre part. Un récit qui – à travers la biographie – devient histoire, journalisme, actualité. En utilisant des formes de langage et d’expression qui suivent la modalité de la tradition orale africaine.

Ces femmes – de tous âges – qui écrivent de la poésie nous aident à saisir les contextes, les événements et les situations directement et sans filtres. Ils sont tous, quel que soit leur style, des conteuses.

Leurs paroles créent des fils, des connexions, des reconstitutions d’événements. Une sorte de reportage en vers, qui nous parle de l’Afrique. L’Afrique des femmes. En surmontant ces préjugés, stéréotypes, clichés si ancrés dans la pensée (dans l’interprétation) occidentale.

Nous les rencontrons (et filmons) chez eux ou sur leur lieu de travail ou d’études. Leur environnement nous semble fondamental pour stimuler l’intimité, la connaissance directe, l’amitié. Et se rapprocher plus les uns des autres.

Les thèmes abordés dans leurs écrits ouvrent toutes sortes d’éclairages sur leurs expériences et celles de millions d’autres femmes africaines.
La violence domestique, le désir de liberté et d’autonomie, l’égalité entre les sexes, le respect de l’environnement, les règles sociales et familiales strictes, le patriarcat, la force qui réside dans les actes quotidiens : tels sont quelques-uns des thèmes abordés par les poètes que nous vous proposons.

Notre souhait pour nous et pour vous est de remplir ces archives de nombreuses voix féminines, de nombreuses émotions, de nombreuses histoires.
Pour connaître l’Afrique d’un peu plus près. À travers les paroles des femmes.

Antonella Sinopoli, créatrice du projet