À vous hommes qui m’avez volé des flots de larmes,
Qui volontairement avez fragmenté mon sourire
En qui mon cœur naïf a une fois cru,
A observer vos manquements
sans mots dire encore moins maudire
Qui lentement, m’avez servi cette sauce amère et détestable, baptisée infidélité
Qui avez fait pesé le temps,
malgré le beau soleil des midis éclatants
Qui comme des soldats lugubres étiez tout proches, interlocuteurs et pourtant bien loin, l’esprit ailleurs.
A vous, Hommes, présents et à la fois absents,
hochant la tête de temps en temps
Ce soir, je souhaite, juste à vos lits le lourd sommeil sans rêves
Que le néant et l’amer ne quittent point vos vies fades
Et d’un seul coup d’orage…
Lien à la traduction italienne