Sur le rivage, assis sur un ballot d’espoir,
Son cœur tergiverse entre
La saturation que crie son esprit et
La douleur silencieuse de son âme
Il n’est nulle question de paresse
Il n’est nulle question de manque de combativité
Mais, dites-moi,
Que reste-t-il à un honnête homme
Qui ne craint plus d’affronter la mort ?
Dites-moi, qui, donc
Peut rallumer une bougie déjà consumée ?
L’abandon n’est pas une option
Car face à l’espoir nous restons tous égaux
La vie peut certes assécher la foi
Mais avant qu’elle ne tarisse
Une pluie de bénédictions peut survenir
Je t’appelle
Je te chante
Toi qui as choisi de te battre contre la mer
Toi qui choisis d’aller à l’aventure
Pour devenir quelqu’un
Laisse-moi donc t’appeler
Laisse-moi donc te chanter
Ramasser les restes d’espérances
Et les porter entier à bout de bras
Porter le regard une dernière fois
Sur un quotidien qu’il souhaite
Désormais garder en souvenirs
Il se dirige vers le rivage
Afin de confronter sa peur
Cette peur qui en face d’elle
Part, viens, mousse, brûle
Et s’échoue sur le rivage.
Mais, lui, il sait où aller,
Dans le but de ressusciter
Où aller poursuivre ce vent
Où aller pour courir trouver richesse
Qu’il compte partager avec sa famille
Oui, lui, il croit savoir où aller
Dans le seul but de ressusciter
Je t’appelle
Je te chante
Toi qui as choisi de te battre contre la mer
Toi qui choisis d’aller à l’aventure
Pour devenir quelqu’un
Laisse-moi donc t’appeler
Laisse-moi donc te chanter
Sur le rivage, assis sur son ballot d’espoir,
Son cœur tergiverse entre
La saturation que crie son esprit et
La douleur silencieuse de son âme
Pendant que la poussière orne ses pieds
Et que la sueur perle son visage
Fort de ses amulettes et gris-gris
Il se pense prêt au combat ultime,
Contre la mer quel qu’en soit les conséquences
Le regard dans le vide
Sur le rivage assis sur son ballot d’espoir,
Qui sera donc le vainqueur dans cette histoire ?
*****
[Courtoisie de l’autrice]
Lien à la traduction italienne